Les exportations horlogères suisses continuent leur progression en 2022
Après une année record en 2022, les exportations horlogères suisses continuent leur ascension, enregistrant 13,8% de croissance au mois de mars. Cette performance confirme la bonne santé du marché des montres de luxe suisses, qui résiste bien aux différents défis économiques actuels.
Le marché asiatique, moteur de cette croissance
Le marché asiatique a fortement contribué à cette croissance en mars. En effet, la réouverture des frontières asiatiques à la suite de la crise sanitaire a boosté les exportations des montres suisses. Hong-Kong enregistre une forte accélération au cours du premier trimestre, avec 61,9% d’augmentation en mars. La Chine et Singapour ont également vu leur situation s’améliorer significativement depuis le début de l’année.
Tous les segments de prix en hausse
Ces très bons résultats ont concerné tous les segments de prix, aussi bien en valeur qu’en volume. Les montres de moins de 200 francs ont vu augmenter leurs exportations de plus d’un tiers. Les pièces premium et luxe ont également contribué à la croissance, en affichant des hausses marquées, allant de 12,8% à 19,7%.
Les Etats-Unis, premier marché pour les garde-temps suisses
Le premier marché pour les garde-temps suisses reste les Etats-Unis, qui connaît une croissance ininterrompue depuis maintenant 27 mois. Cette performance s’explique notamment par des innovations importantes de la part des grandes maisons horlogères, la notion d’investissement autour des montres premium, mais aussi la production “just in time”, qui apporte à ces accessoires de luxe une valeur de rareté considérable.
Des résultats exceptionnels pour l’industrie horlogère suisse
Le premier trimestre de l’année enregistre ainsi une hausse globale de 11,8% par rapport à 2022. Des excellents chiffres de la part de l’industrie horlogère suisse, qui montrent sa résilience face à un contexte économique difficile. Cette performance démontre aussi la pertinence de la stratégie de diversification des marchés mise en place par les entreprises horlogères suisses.
Par Kakarl, l’esthète bien fagotté
