octobre 10, 2022

Chanel et Louis Vuitton ont fait en sorte que la Fashion Week de Paris se termine en beauté

Louis Vuitton

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Il est normal que deux des plus grands noms de Paris aient gardé leurs défilés jusqu’au tout dernier jour de la Fashion Week de Paris. Chanel et Louis Vuitton ont dévoilé leurs collections printemps/été 2023 le même jour et elles valaient la peine d’attendre.

Chez Chanel, la directrice artistique Virginie Viard s’est inspirée du film des années 1960 L’Année Dernière à Marienbad, que la maison Chanel a contribué à redonner toute sa splendeur il y a quelques années.

Quelque chose d’un classique, ce que le film manque de dialogue, il le compense par une cinématographie et des vêtements à couper le souffle, dont beaucoup ont été créés par Gabrielle Coco Chanel elle-même.

En utilisant cela comme point de départ, Viard a créé une collection qui était sublimement Chanel – légère et sans effort. Des pantalons coupe pyjama faciles, des robes trapèze fluides sans bretelles et des débardeurs simples portés avec de longues jupes rasant le sol sont arrivés, dans une palette de pistache pâle, d’or clair, de crème et de noir.

Des robes longues et simples ont balayé le pas, totalement sans fioritures, à l’exception de points d’éclat autour du décolleté, car la dentelle a été coupée dans une gaine tout aussi simple. La simplicité de la coupe a laissé toute l’attention sur les détails, comme le tweed et le tissu noir traversé d’éclat, comme le ciel nocturne.

Les bijoux étaient sobres, portés comme une poignée de colliers occasionnels, car la collection n’avait presque pas de motifs, à l’exception des looks parsemés de photos de films. Ces mêmes images bordaient l’entrée de l’espace d’exposition.

C’était remarquable, sobre et totalement Chanel. Coco aurait été fier.

Louis Vuitton débarque au Louvre Paris

Chez Louis Vuitton, quant à lui, le défilé s’est tenu dans une cour du musée du Louvre à Paris, dans un décor créé par l’artiste Philippe Parreno. Constitué de grandes voiles rouges déployées à partir d’un point central, cela ressemblait à une sorte de fête foraine bizarre, avec des miroirs qui reflétaient le public sur lui-même.

Apparemment inspiré par l’ampleur des « pétales » de fleurs abstraites de Parreno, ou vice versa, le directeur créatif Nicolas Ghesquiere a joué avec la taille, envoyant des looks ornés de détails éclatés en échelle.

Le spectacle s’est ouvert avec un look qui avait des tubes rembourrés autour du cou et des coussinets assis sur les hanches. Viennent ensuite les robes courtes imprimées d’énormes boucles et ceintures, tandis que de vastes tirettes de fermeture éclair, maintenant de la taille d’éventails, pendaient aux cous.

Les modèles portaient des sacs à main, maintenant de la taille d’un portefeuille d’école d’art avec du matériel à grande échelle assorti, et des boutons avaient la taille de sous-verres, avec de vraies ceintures autour des côtes comme des obis. Il était remarquable, résistant et presque agressif, avec du cuir, des poches extérieures carrées et beaucoup de quincaillerie brillante.

Il y avait des hauts de nuisette et des robes en cuir, ces dernières avec des rubans géants à moitié enfilés dans l’ourlet, car ailleurs les ourlets des robes étaient à moitié décompressés et lâches.

Alors que le spectacle se terminait et que la foule commençait à partir, Janet Jackson se précipita dans les coulisses, et la maquilleuse Pat McGrath et l’actrice Lea Seydoux, ambassadrice Vuitton, se serrèrent dans les bras. En signe de l’impact visuel du spectacle, nous, dans le public, avions tous envie de faire la même chose.

« Avoir des ennemis n’est pas un luxe, c’est une nécessité. » – Paul Morand

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